dimanche 23 septembre 2012

SAINT ALBAN EN MONTAGNE
SA GROTTE
La Famille d’Albon de la Roussière


La lettre du Curé de Saint Alban en Montagne à Dom Bourette, constate qu'il existe à
poximité du village, dans un endroit de l'accès le plus difficile, une caverne taillée dans le roc
pouvant contenir environ 300 personnes. " on croit ,dit-il que les habitant de St Alban
et des paroisses voisines ont fait cet ouvrage, dans le temps des "guerre civiles" pour y mettre
en sûreté leurs effets les plus précieux. Il est probable que par guerres civiles, le curé à
voulu dire les guerres du 14° et 15° siècles, qui ont sévi dans cette région bien plus que les
guerres religieuses du siècle suivant; dans tous les cas, vu l'ignorance où l'on était, au siècle
dernier, de l'origine d'un pareil reguge, il semble plus raisonnable de la reculer au temps des
compagnies. ( au lieu dit : Fouont-Guberteyrado)

Dans une lettre du Marquis de Jovyac à Dom Bourotte, curé de st Alban en Montagne
en date du 11 juin 1764 : " Que de criminels échappaient à ces cours de justice !

le manque de routes, de prévôté et surtout la crainte de représailles laissaient courir bien du
gibier de potence. Mr De Jovyac, assurait que Mr Dulac, grand prévôt de Vivarais, lui avait dit
qu'il y avait en ce pays plus de 600 hommes qui méritaient la mort, qu'il n'y avait que huit cas
qu'il pouvait juger, et qu'au moyen de ce il arrivait je ne sais combien d'assassins sont il ne
pouvait connaitre et qui restaient impunis"



Noble Antoine de la Roussière, fils de Pierre, premier rameau de Philippe de Lévis.
Antoine de la Roussière, écuyer du roi, testa le 22 mai 1558 et élit sépulture au cimetière de
St Andéol de Bourlec où il habite ou dans le cimetière de Mayres, s'il vient à décéder à Mayres
Il convoque vingt prêtres à ses funérailles et lègue à sa femme Jeanne Laugier, une pièce de sa
maison de Mayres.

Vient ensuite NOBLE MICHEL qui habitait Mayres le 18 avril 1587 date de son testament.
Il demande à reposer au tombeau de ses prédécesseurs et nomme demoiselle Louise Guaiffier,
sa femme et Firmin de la Rossière, son oncle, prieur de St Alban en Montagne. Au cas 
 ou sa femme ne pourrait habiter avec son fils Marc, son héritier, il lui lègue les revenus de son
domaine de Fraisse, au bénéfice, paroisse de St Andéol de Bourlenc. Michel mourut un an ou
deux après son testament

De sa descendance, naquit Louis fils de Jean Baptiste D'Albon, mariée à Judith de Tholosse,
fille de Jacques, notaire à Vals, qui lui apporta en dot le château de Beauregard.
Louis, fut plus tard prieur de St Alban en Montagne, mais mourut jeune.





A chaque génération connue, la famille d'ALBON ( Mayres et non en Dauphiné) donne un prêtre
à l'église, qui devient : prieur de Saint Alban en Montagne

Le premier en date est JEAN d'ALBON de la ROSSIERE, frère de Marc; Tonsuré le 7 janvier
1606. Dispensé d'irrégularité,( ob defectum oculi sinistri),occupe dès 1596 le prieuré de Saint-Alban
en MONTAGNE, à la suite d'une cession à lui faite par jean Gibourle, prêtre de Mayres
le 24 mars 1637 ( sans doute pour subvenir aux besoins de ses neveux et nièces, orphelins de
père) il arrente à la Maréchale d'ORNANO la seigneurie de Mayres.

le 20 octobre 1687, il sous-arrente à la métairie de Champlonge, moyennant la somme de 200
livres argent, 40 livres beurre et 40 livres ftromage. Comme procureur de son frère Marc et
Marguerite de Tholoze sa belle-soeur, il signe des quittances à Mayres le 12 juin 1638 et le
13 août 1644 au château d'Aubenas



Alban de la Rossière, prieur commendataire du prieuré simple de St ALBAN en MONTAGNE,
dépendant du prieuré conventuel de LANGOGNE, ordre de SAINT BENOIT, donne procuration
pour résigner ledit bénéfice en faveur de son neveu, Louis de le Rossière, clerc tonsuré, fils
de Jean Baptiste.

Alban de la Rossière, mourut pauvre, même très pauvre



Le 20 Avril 1690, il teste en sa qualité de " Jadis prieur de SAINT-ALBAN". Il demande à être
enterré dans la chapelle de st Jean Baptiste de l'Eglise de Mayres, tombeau de ses
prédécesseurs. Aux pauvres de Mayres, il lègue 20 livres distribuables en pain, 30 livres aux
prédécesseurs. Aux pauvres de Mayres, il lègue 20 livres distribuables en pain, 30 livres aux
pénitents du St Sacrement et 3 livres à l'église de SAINT ALBAN EN MONTAGNE
Il institue comme héritier, ses neveux Louis, prieur de St Alban et François seigneur de
Beauregard


Noble Louis de la Rossière, prieur commandataire de St Alban En Montagne, paye 16S à Suzanne Trait du Travers, paroisse de Mayres qu’il lui devait, devant M° Rousset, notaire le 17 septembre de l’an 1680
Il remet  certains revenus à son frère J.F de la Rossière ( testament 1085/15


Il a été reconnu à la mission de St Alban qui eut lieu au mois de mai 1830 que le clocher de
l'église de St Alban fut fondé en 814 et reconstruit en 1224.

La date se voit à la pierre qui est vis à vis de  la cloche qui fut fondue en 1660. Ce qui
prouve que l'église de St Alban fut fondée depuis 1016 ans  et reconstruite en 1224


1307,4 juin. TRESPIS



Contestation entre Raimond (III), abbé de MAZAN,et Mre FOULQUE FULCI,recteur de
SAINT-ALBAN en Montagne.

Les dîmes et prémices des blés croissant dans le terroir de la Pierre de MONTALAFIA, ainsi
que celles des agneaux nés ou à naître appartenaient suivant le recteur à son église .


L'Abbé soutenait que ce terroir ne faisait pas partie de la paroisse de SAINT-ALBAN, que
d'ailleurs il devait êtres exempt de la prestation des dîmes en vertu du privilège pontifical
La médiation de Jaucelm DE CHANALEILLES , cellerier du monastère et de M° Pierre de
GLORIA  recteur de l'église du CELLIER DE LUC, amène le règlement suivant :

Les dîmes et prémices des blés et autres récoltes seront perçues par l'abbé  et le monastère
Le mas sera à perpétuité de la paroisse et de la juridiction paroissiale de ladite église.
Les dîmes et mes agneaux et des cochons de lait appartiendront au recteur, qui lèvera
ces dîmes comme recteur de l'église de COUCOURON, savoir :

Un pain de Noël par feu, une hanche de porc ou une tête et une cuisse de porc par an et tout
ce que l'église de COUCOURON a coutume de recevoir des hommes du monastère à TRESPIS
en raison de leurs fiançailles ou pour tout autre motif.



L'abbé devra faire ratifier l'accord par les habitants et le recteur, par l'Evêque de VIVIERS
ainsi que par le prieur du prieuré de LANGOGNE,

signé : Guillaume Torenche, notaire.



Ref ;

Mazon
Revue du Vivarais
De Gidord
Benoit d’Entrevaux
Abbé Chabannel
Abbé Terme
AD
Divers

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