SAINT ALBAN EN
MONTAGNE
SA GROTTE
La Famille d’Albon
de la Roussière
|
|||||
La lettre
du Curé de Saint Alban en Montagne à Dom Bourette, constate qu'il
existe à
|
|||||
poximité
du village, dans un endroit de l'accès le plus difficile, une caverne taillée
dans le roc
|
|||||
pouvant
contenir environ 300 personnes. " on croit ,dit-il que les habitant de St
Alban
|
|||||
et des
paroisses voisines ont fait cet ouvrage, dans le temps des "guerre civiles"
pour y mettre
|
|||||
en sûreté
leurs effets les plus précieux. Il est probable que par guerres civiles, le
curé à
|
|||||
voulu dire
les guerres du 14° et 15° siècles, qui ont sévi dans cette région bien plus
que les
|
|||||
guerres
religieuses du siècle suivant; dans tous les cas, vu l'ignorance où l'on
était, au siècle
|
|||||
dernier,
de l'origine d'un pareil reguge, il semble plus raisonnable de la reculer au
temps des
|
|||||
compagnies.
( au lieu dit : Fouont-Guberteyrado)
|
|||||
Dans une
lettre du Marquis de Jovyac à Dom Bourotte, curé de st Alban en Montagne
|
|||||
en date du
11 juin 1764 : " Que de criminels échappaient à ces cours de justice !
|
|||||
le manque
de routes, de prévôté et surtout la crainte de représailles laissaient courir
bien du
|
|||||
gibier de
potence. Mr De Jovyac, assurait que Mr Dulac, grand prévôt de
Vivarais, lui avait dit
|
|||||
qu'il y
avait en ce pays plus de 600 hommes qui méritaient la mort, qu'il n'y avait
que huit cas
|
|||||
qu'il
pouvait juger, et qu'au moyen de ce il arrivait je ne sais combien
d'assassins sont il ne
|
|||||
pouvait connaitre
et qui restaient impunis"
|
|||||
Noble Antoine de la Roussière, fils de Pierre, premier rameau de Philippe de
Lévis.
|
|||||
Antoine de la Roussière, écuyer du roi, testa le 22 mai 1558 et élit
sépulture au cimetière de
|
|||||
St Andéol de Bourlec où il habite ou dans le cimetière de Mayres, s'il vient à décéder à
Mayres
|
|||||
Il
convoque vingt prêtres à ses funérailles et lègue à sa femme Jeanne Laugier,
une pièce de sa
|
|||||
maison de
Mayres.
|
|||||
Vient
ensuite NOBLE MICHEL qui habitait Mayres le 18 avril 1587 date
de son testament.
|
|||||
Il demande
à reposer au tombeau de ses prédécesseurs et nomme demoiselle Louise Guaiffier,
|
|||||
sa femme et Firmin de la Rossière, son oncle, prieur de St Alban en
Montagne. Au cas
|
|||||
ou sa femme ne pourrait habiter avec son
fils Marc, son héritier, il lui lègue les revenus de son
|
|||||
domaine de
Fraisse, au bénéfice, paroisse de St Andéol de Bourlenc. Michel
mourut un an ou
|
|||||
deux après
son testament
|
|||||
De sa
descendance, naquit Louis fils de Jean Baptiste D'Albon, mariée à
Judith de Tholosse,
|
|||||
fille de Jacques,
notaire à Vals, qui lui apporta en dot le château de Beauregard.
|
|||||
Louis, fut plus tard prieur de St Alban en Montagne, mais mourut
jeune.
|
|||||
A chaque
génération connue, la famille d'ALBON ( Mayres et non en Dauphiné)
donne un prêtre
|
|||||
à l'église, qui devient : prieur de Saint Alban en Montagne
|
|||||
Le premier
en date est JEAN d'ALBON de la ROSSIERE, frère de Marc; Tonsuré le 7
janvier
|
|||||
1606.
Dispensé d'irrégularité,( ob defectum oculi sinistri),occupe dès 1596 le prieuré de Saint-Alban
|
|||||
en
MONTAGNE, à la suite d'une cession à lui faite par jean Gibourle,
prêtre de Mayres
|
|||||
le 24 mars
1637 ( sans doute pour subvenir aux besoins de ses neveux et nièces,
orphelins de
|
|||||
père) il
arrente à la Maréchale d'ORNANO la seigneurie de Mayres.
|
|||||
le 20
octobre 1687, il sous-arrente à la métairie de Champlonge, moyennant
la somme de 200
|
|||||
livres
argent, 40 livres beurre et 40 livres ftromage. Comme procureur de son frère
Marc et
|
|||||
Marguerite de Tholoze sa belle-soeur, il signe des quittances à Mayres le 12 juin 1638 et le
|
|||||
13 août
1644 au château d'Aubenas
|
|||||
Alban de la Rossière, prieur commendataire du prieuré simple de St ALBAN en MONTAGNE,
|
|||||
dépendant
du prieuré conventuel de LANGOGNE, ordre de SAINT BENOIT, donne
procuration
|
|||||
pour
résigner ledit bénéfice en faveur de son neveu, Louis de le Rossière,
clerc tonsuré, fils
|
|||||
de Jean
Baptiste.
|
|||||
Alban de la Rossière, mourut pauvre, même très pauvre
|
|||||
Le 20
Avril 1690, il teste en sa qualité de " Jadis prieur de
SAINT-ALBAN". Il demande à être
|
|||||
enterré
dans la chapelle de st Jean Baptiste de l'Eglise de Mayres, tombeau de ses
|
|||||
prédécesseurs.
Aux pauvres de Mayres, il lègue 20 livres distribuables en pain, 30 livres
aux
|
|||||
prédécesseurs.
Aux pauvres de Mayres, il lègue 20 livres distribuables en pain, 30 livres
aux
|
|||||
pénitents
du St Sacrement et 3 livres à l'église de SAINT ALBAN EN MONTAGNE
|
|||||
Il
institue comme héritier, ses neveux Louis, prieur de St Alban et François
seigneur de
|
|||||
Beauregard
|
|||||
Noble
Louis de la Rossière, prieur commandataire de St Alban En Montagne, paye 16S à Suzanne Trait du Travers,
paroisse de Mayres qu’il lui devait, devant M° Rousset, notaire le 17
septembre de l’an 1680
Il
remet certains revenus à son frère J.F
de la Rossière ( testament 1085/15
|
|||||
Il a été
reconnu à la mission de St Alban qui eut lieu au mois de mai 1830 que le
clocher de
|
|||||
l'église
de St Alban fut fondé en 814 et reconstruit en 1224.
|
|||||
La date se
voit à la pierre qui est vis à vis de
la cloche qui fut fondue en 1660. Ce qui
|
|||||
prouve que
l'église de St Alban fut fondée depuis 1016 ans et reconstruite en 1224
|
|||||
1307,4 juin. TRESPIS
|
|||||
Contestation
entre Raimond (III), abbé de MAZAN,et Mre FOULQUE FULCI,recteur de
|
|||||
SAINT-ALBAN en Montagne.
|
|||||
Les dîmes
et prémices des blés croissant dans le terroir de la Pierre de MONTALAFIA,
ainsi
|
|||||
que celles
des agneaux nés ou à naître appartenaient suivant le recteur à son église .
|
|||||
L'Abbé
soutenait que ce terroir ne faisait pas partie de la paroisse de SAINT-ALBAN,
que
|
|||||
d'ailleurs
il devait êtres exempt de la prestation des dîmes en vertu du privilège
pontifical
|
|||||
La
médiation de Jaucelm DE CHANALEILLES , cellerier du monastère et de M°
Pierre de
|
|||||
GLORIA recteur de l'église du CELLIER DE LUC,
amène le règlement suivant :
|
|||||
Les dîmes
et prémices des blés et autres récoltes seront perçues par l'abbé et le monastère
|
|||||
Le mas
sera à perpétuité de la paroisse et de la juridiction paroissiale de ladite
église.
|
|||||
Les dîmes
et mes agneaux et des cochons de lait appartiendront au recteur, qui lèvera
|
|||||
ces dîmes
comme recteur de l'église de COUCOURON, savoir :
|
|||||
Un pain de
Noël par feu, une hanche de porc ou une tête et une cuisse de porc par an et
tout
|
|||||
ce que
l'église de COUCOURON a coutume de recevoir des hommes du monastère à TRESPIS
|
|||||
en raison
de leurs fiançailles ou pour tout autre motif.
|
|||||
L'abbé
devra faire ratifier l'accord par les habitants et le recteur, par l'Evêque
de VIVIERS
|
|||||
ainsi que
par le prieur du prieuré de LANGOGNE,
|
|||||
signé :
Guillaume Torenche, notaire.
|
|||||
Ref ;
Mazon
Revue du
Vivarais
De Gidord
Benoit d’Entrevaux
Abbé
Chabannel
Abbé Terme
AD
Divers
|
dimanche 23 septembre 2012
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire