samedi 29 septembre 2012



Audoyer baron de Bozas


Les «  Audeyer » sont des gens de fort bonne noblesse, exclusivement de robe.

Ils sont excellents dans les conseils et non dans les faits d’armes. Ce sont des hommes de justice et de négociations, leur savoir, leurs talents, leur naissance en font les conseillers écoutés de la noblesse.

Claude Expilly vante en ses plaidoyers le logis de messire Jean-Claude Audeyer parmi les plus belles demeures de Grenoble :
« Messire’ Jean Claude Audeyer, président au Parlement dont le savoir et la mémoire sont admirables, haussa, agrandit et orna son logis autant que le lieu pust souffrir »

Ils acquièrent de nombreuses terres, à  Jarris, Bresson et Echirolles, à Mens, à la Buissière en Dauphiné, à Bozas, Rochefort, Trémolet, Burzet, Châteauneuf, Montbel en Vivarais ;

Le troc paraît puissant ; mais il est dépourvu de  racine et tombe peu à peu en roture,  Jacques Audoyer, fils d’Antoine Audeyer et de Magdeleine Arnaud, fille d’un notaire de Burzet. Il fut poursuivi, en 1698, pour usurpation de noblesse, ayant perdu sa fortune et ne pouvant maintenir son rang, il se laissa condamné par défaut.
Ou en « quenouille » tel est le cas de Jean Audoyer, époux de François de Bazemont, président au Parlement de Dauphiné, il n’eut qu’une fille, Anne Audeyer, qui épousa François de Simiane de la Coste

Antoine Adeyer  conseiller et maître d’hôtel du roi Henri II, avait la confiance de Diane de Poitiers. Il obtint, par lettres patentes du 7 octobre 1553, de prendre à ferme, sans déroger à sa noblesse, tous les baux, droits, revenus et émoluments appartenant à Diane. Il ,était déjà fermier du tirage du sel en Dauphiné et réalisa par ces deux opérations des bénéfices considérables.

Dans le même temps, il se rendait propriétaires de nombreuses terres en Velay et en Vivarais ; il acquérait les seigneuries de Bozas de messire Gaspard de Montmorin, de Rochefort, de Dayras, du Fau, du Vernet, de Moulins, etc. Il obtint du roi Charles IX l’établissement d’une foire à St Félicien et s’institua  baron de Bozas.

Il avait pousé en 1558, Claudine de Blou, fille de Jean de Blou, seigneur de Précis et de Claudine de Pellet. Il testa le 2 avril 1572.Après son décès, la terre de Bozas était revendue par sa veuve pour Vingt-neuf mille livres à messire Bernard de Robiac ; ses deux fils ports en bas âge, son immense fortune passa par substitution à un fils de son frère Alexandre

Antoine II, fils d’Alexandre et Michelle Vallier de Quirieux se fixa en Vivarais il épousa Anrtoinette de Châteauneuf, fille unique de messire Gervais de châteauneuf, qui lui donna 17 enfants plus les terres de Montbel ( paroisse de St Paul de Tartas), Châteauneuf ( paroisse de St Julien en en Boutières), Le Cros ( paroisse de La Fare)

Il n’est pas fortune qui puisse nourrir une telle progéniture. Lentement les descendants, durant le XVIIème siècle, peuplent les misérables manoirs de la montagne du Haut-Vivarais et  lentement tombent dans l’oubli ou disparaissent


REF

Michel de Chazotte
Auguste le Sourd
Mazon
Revue du Vivarais
Comte du Besset
D’après le document de  Pierre Saint Olive, transmis par Philippe B

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