mercredi 5 septembre 2012


L'arrestation du tueur de bergères







En ce 3 août 1897, dans le village de Champis (Ardèche), situé à une quinzaine de kilomètres de Saint Péray, arrive un chemineau. Il joue de l'accordéon et mendie auprès des gens.                                                                                                                                                                                    Il lit les affiches devant la mairie. Excédé par sa lecture, avec son bâton ferré, il déchire une affiche. Puis il va jouer de l'accordéon sous la fenêtre de l'institutrice, qui lui donne un sou. Ensuite il part à Alboussières le village voisin, chez Mme Goulet il veut acheter un couteau, mais comme le chemineau a vraiment mauvaise façon, elle refuse de le lui vendre. Alors il s'en va en l'insultant et en ronchonnant.

Puis il retourne à Champis et  demande à manger et comme le père Badel est un brave type, il lui donne une bonne assiettée de soupe et un canon de vin. Le chemineau reluque de la tête aux pieds la jeune fille de la maison. Elle a 17 ans c'est Fany Issartel, qui est placée ici comme bergère. Dans le fil de la conversation le chemineau demande où elle va garder ses vaches le lendemain, puis il part se coucher à la belle étoile.

Le lendemain, on est le 4 août 1897, le chemineau se cache dans le bois, à côté du chemin où doit passer la Fany. Tout par un coup, l'aperçoit, mais elle n'est pas seule, le père Badel l’accompagne , le chemineau caché dans les bois, est dépité

Dans la matinée, il aperçoit dans le bois, une femme, Marie-Eugénie Plantier, qui ramasse des pignes de pin,  se jette son dévolue sur elle et tente de la violer.
Alerté par les cris,  son mari, Séraphin Plantier, qui  est un peu plus loin, comprend aussitôt et court à son secours

Une bagarre éclate, bien que blessé, Séraphin terrasse le chemineau. Les cris ayant été perçus par plusieurs paysans travaillant dans les champs, ils accourent pour donner main forte et s’emparent du bandit.

le violeur est conduit à Tournon, l’instruction révèle que le bandit n’est autre que celui connu sous le nom de «  tueur des bergères » Joseph Vacher

Condamné à mort, il est exécuté le 31 décembre 1898 sur la place de Bourg en Bresse

(Tiré du livre " l’assassin des Bergères " de Rémi Cuisinier)

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