vendredi 24 août 2012


L'abbé Hippolyte H1LLAIRE
Un vivarois de vieil­le souche. Un prêtre très cultivé.




Hippolyte Hillaire, fils de  Henriette Oddes et de Rosières Hillaire du lieu de Courbet, paroisse de la Chapelle Graillouse, naquit à Coucouron  en 1889.
Sa mère, Henriette Oddes, de la branche des Oddes de Lacham, famille noble venant des Odde de Triors  ( Roman - Drôme)dont un membre s’implanta à la Bastide de Vielprat, il en descendit plusieurs  branches
L’une d’entre elle représentée par noble Charles-Claude  Odde du Triors, né à la Bastide de Vielprat vers 1618, épousa le 2 mars 1650 ,Jeanne de la Garde de Chambonnas, dame du Villard, descendant  des « pariers » de la Garde Guérin en Gévaudan. Elle apporta en dot une fortune considérable, dont le château du Villard ( St Arcons de Barges 43).
Charles-Claude Odde du Triors, prit alors le nom de Odde de la Tour du Villard ; branche qui s’allia à de grandes familles
L’Abbé Hillaire avait établi la généalogie des diverses branches de  cette famille dont il gardait le blason dans son bureau de travail.
Ordonné prêtre en 1912, étudiant à Rome où il fut Doc­teur en Théologie et Licencié en Ecriture Sainte.Succes­sivement vicaire au Cheylard (où son oncle Victor Eugène  Oddes était curé, chanoine titulaire de Viviers 1860/1931), professeur au Grand Séminaire, curé de Jaujac 1926, curé-archiprêtre de Satilleu (1933), il se retira en 1965. Il est mort le 6 février 1969 à Aubenas, à la maison de retraite Ste-Marthe. Il fut l'un des membres les plus remarquables du clergé diocésain.

L'intérêt qu'il portait à l'histoire locale l'amena à faire des recherches sur la famille des Montlaur, originaire de Coucouron; et ce n'est qu'après des travaux longs et pa­tients qu'il publia sa « Notice sur la première race des Mont­laur du Vivarais ».

 Etant curé de Jaujac, il avait recueilli de nom­breuses notes sur cette localité qu'il n'a pas publiées.

 Plus heureux pour Satillieu, il en écrivit une claire et belle his­toire, « Monographie de Satillieu » .

Il publia la correspondance du « Mar­quis de Satillieu » (1942 et 1943)  le « Journal de Recettes » du même auteur (1937 et 1939), et les lettres du « comte d'Antraigues » (1956). Il eût fait davantage si la faiblesse de sa vue n'y avait fait obstacle pendant des années.

Son érudition ne portait pas uniquement sur l'his­toire, mais aussi sur les sciences sacrées. Ses deux bro­chures « Comment enseigner l'Histoire Sainte », (1953 et 1955) furent fort appréciées et scientifiquement bien accueillies.

De haute stature, l'air sévère, il était pourtant très affa­ble, et sa conversation était un charme pour ses visiteurs.

Ref : Revue du Vivarais, documents personnels

2 commentaires:

  1. Mon grand oncle est décédé en 1968 et non en 1969
    Sa petite niece

    RépondreSupprimer
  2. Mon grand oncle est décédé en 1968 et non en 1969
    Sa petite niece

    RépondreSupprimer