L'abbé
Hippolyte H1LLAIRE
Un vivarois de vieille
souche. Un prêtre très cultivé.
Hippolyte
Hillaire, fils
de Henriette Oddes et de Rosières
Hillaire du lieu de Courbet, paroisse de la Chapelle Graillouse,
naquit à Coucouron en 1889.
Sa
mère, Henriette Oddes, de la branche
des Oddes de Lacham, famille noble venant des Odde de Triors ( Roman - Drôme)dont
un membre s’implanta à la Bastide de Vielprat, il en descendit
plusieurs branches
L’une
d’entre elle représentée par noble Charles-Claude Odde du Triors, né à la Bastide de
Vielprat vers 1618, épousa le 2 mars 1650 ,Jeanne de la Garde de Chambonnas, dame du
Villard, descendant des « pariers » de la Garde Guérin en Gévaudan. Elle
apporta en dot une fortune considérable, dont le château du Villard ( St Arcons de Barges 43).
Charles-Claude
Odde du Triors, prit
alors le nom de Odde de la Tour du Villard ; branche qui s’allia à
de grandes familles
L’Abbé
Hillaire avait
établi la généalogie des diverses branches de
cette famille dont
il gardait le blason dans son bureau de travail.
Ordonné
prêtre en 1912, étudiant à Rome où il fut Docteur en Théologie et Licencié en Ecriture Sainte.Successivement vicaire au Cheylard (où son oncle Victor Eugène Oddes était curé, chanoine titulaire de Viviers 1860/1931), professeur au Grand Séminaire, curé de Jaujac 1926, curé-archiprêtre de Satilleu
(1933), il se retira en 1965. Il est mort le 6 février 1969 à Aubenas, à
la maison de retraite Ste-Marthe. Il
fut l'un des membres les plus remarquables du
clergé diocésain.
L'intérêt
qu'il portait à l'histoire locale l'amena à faire des recherches sur la famille des Montlaur, originaire de Coucouron; et
ce n'est qu'après des travaux longs et patients qu'il publia sa « Notice sur la première race des Montlaur du
Vivarais ».
Etant curé de Jaujac, il avait recueilli de nombreuses
notes sur cette localité qu'il n'a pas publiées.
Plus heureux pour Satillieu, il en écrivit
une claire et belle histoire,
« Monographie
de Satillieu » .
Il publia la correspondance du « Marquis de Satillieu »
(1942 et 1943)
le « Journal de Recettes » du même auteur (1937 et 1939), et les lettres du « comte d'Antraigues » (1956). Il eût fait davantage si la faiblesse de sa vue n'y avait fait obstacle pendant des
années.
Son érudition ne portait pas uniquement sur l'histoire, mais aussi sur les sciences
sacrées. Ses deux brochures « Comment enseigner
l'Histoire Sainte », (1953 et 1955) furent fort appréciées et scientifiquement bien accueillies.
De
haute stature, l'air sévère, il était pourtant très affable, et sa conversation était un charme
pour ses visiteurs.
Ref : Revue du Vivarais, documents personnels
Mon grand oncle est décédé en 1968 et non en 1969
RépondreSupprimerSa petite niece
Mon grand oncle est décédé en 1968 et non en 1969
RépondreSupprimerSa petite niece