jeudi 28 février 2013



Jacques de Crussol & Emilienne d’Alençon







Jacques  Marie Géraud de Crussol ; né en  1864, fils de Amable Antoine Jacques Emmanuel et de Anne de Rochechouar de Mortemard
Il eut une jeunesse orageuse ; il fut l’amant d’Emilienne d’Alençon, qui depuis s’est montrée sur la scène des Folies Bergères, dans un état de nudité presque complète.
Pour racheter ses folies, Jacques duc d’Uzès, à l’âge d’environ 30 ans, entreprit un voyage de découvertes en Afrique.
Il mourut de maladie à Cabinda, état Africain, dont la capitale est Tchiowa, est située sur la côte au sud-ouest du territoire, sur la rive droite du fleuve Bele (ou Lulondo), le 21 juin 1893. Son corps, rapporté en France, a été enterré dans la chapelle du château d’Uzès. La duchesse d’Uzès a assisté aux funérailles avec ses deux fils.
Ref :Manuscrit du Mialan

-ooOoo-
  Émilie André, dite Émilienne d'Alençon, née à Paris le 18 juillet 1869 et morte à Nice en   1946, est une danseuse de cabaret et grande courtisane française.
Surnommée l'une des Trois Grâces de la Belle Époque, avec Liane de Pougy et Caroline Otero, elle est lancée dans le demi-monde, en 1885, par Charles Desteuque, dit « l’intrépide vide-bouteilles ».
Elle fait ses débuts comme danseuse au Cirque d'été en 1889, avant de jouer au Casino de Paris, aux Menus-Plaisirs, aux Folies Bergère, à la Scala, aux Variétés.
Elle est entretenue par le jeune duc Jacques d'Uzès, puis par Léopold II de Belgique.
 Elle épouse, avant 1895, le jockey Percy Woodland. On lui prête une liaison avec La Goulue, en 1889 et la poétesse Renée Vivien, vers 1908.
Le guide Paris-Parisien la décrit en 1899 comme une « notoriété de la vie parisienne » et une « jolie demi-mondaine ».
Ses biens, parmi lesquels une importante collection de veilleuses en porcelaine et son précieux mobilier décoré de plaques de porcelaine, furent vendus à l'Hôtel Drouot en 1931[3]
. Elle mourut à Nice et fut inhumée à Paris, au cimetière des Batignolles.
Ref :Wikipédia

mercredi 27 février 2013



 le vicomte du Bourg de Bozas et son épouse







Mort de l’explorateur
En 1902, le vicomte du Bourg de Bozas, l’explorateur bien connu, avait entrepris une expédition aux g rands lacs africains à travers l’Ethiopie.
 Il avait fait appel pour ce voyage au concours de M Spark.
Mais à Djibouti point de départ de l’expédition une brouille survint entre les deux explorateurs. M Spark reprit la route de France et M du Bourg continua son voyage ; il mourut du reste quelques temps après sur le bord du Nil. La  mission qu’il dirigeait est revenue en France en 1903 ( Voir l’article du Temps)
Rentré en France, M Spark réclama à la famille du Bourg de Bozas le montant de ses honoraires et de ses frais, soit 3,500 francs.
 Sur le refus de la famille, le tribunal fut saisi et l’affaire venait hier devant la sixième chambre qui a condamné la famille du malheureux explorateur à payer la somme qu’il réclamait.
Marguerite du Bourg de Bozas  femme de l’explorateur, alors que celui-ci entreprend un tour du monde d’exploration en 1900, l’intrépide comtesse décide de faire partie du voyage. Armée d’un appareil photo, elle tient un journal très vivant et coloré.
Le 28 décembre 1900, les époux du Bourg de Bozas quittent Marseille en direction de l’Asie. Les escales sont nombreuses et après Singapour vient Hong Kong. «Dans le port, plusieurs navires de guerre battant pavillon anglais sont à l’ancre ; à côté, de nombreux sampans, sur lesquels habite une population bruyante d’indigènes. Comme fond à ce spectacle animé, des montagnes aux lignes capricieuses, au milieu desquelles le pic de Hong Kong s’élève majestueusement, dominant la ville».
La comtesse se cultive dès son arrivée. Elle raconte l’histoire de l’occupation de Hong Kong par les Anglais comme un épisode «assez curieux». Dans son long récit, il n’y a pas une goutte de sang ; elle semble oublier la guerre de l’opium et conclue qu’en «en 1842, à la suite de pourparlers souvent orageux, l’île de Hong Kong est cédée aux Anglais».
«Une grande animation règne dans l’artère principale. Européens et Célestes vont et viennent, très affairés. Queen’s road est une large avenue bordée de nombreuses boutiques anglaises et chinoises ; elle est le centre, le boulevard des Italiens de la ville. Les rickshaws y circulent avec rapidité, traînés par des Chinois infatigables ; des coolies portent des sedan chairs, dans lesquelles sont mollement étendus des Européens ou des Célestes en costume de soie brochée».
 La comtesse, comme beaucoup de voyageurs, est intriguée par «les policemen punjab» ces détachements de policiers Indiens, connus et réputés pour leur physique athlétique et leur fermeté au travail. «Au milieu de cette agitation, [ils] se promènent gravement en uniformes sombres et coiffés de turbans écarlates ; avec leurs yeux noirs étincelants, leur visage osseux aux traits heurtés».
Marguerite du Bourg de Bozas s’attarde sur le comportement des Chinois : «leur sens des affaires, leur activité, leur souplesse, sont autant d’éléments de succès dans une ville commerciale comme Hong Kong, où nombre des leurs ont fait fortune».
Puis son attention est de nouveau attirée par le Pic ; elle explique que c’est l’endroit le plus frais et le plus ventilé de la ville lorsque les chaleurs estivales sont accablantes. C’est pourquoi les Européens y font construire leur maison. «Nous avons fait l’ascension de cette montagne en tramway électrique. Au premier abord, on éprouve la sensation de monter lentement, graduellement, sans secousse ; mais bientôt le tramway se redresse brusquement et, bien que la côté soit très rude, il monte avec rapidité ; on ressent pendant ce voyage une impression désagréable. De plus, le système de traction n’est pas à crémaillère : qu’un accroc se produise, et nous sommes précipités en bas et pulvérisés !» Après ces émotions, la valeureuse comtesse admire le paysage.
Et au retour en ville, une séance de shopping s’impose… «En Europe, les cafés et les restaurants abondent : en pays chinois, ce sont les pâtisseries, et j’en vois tout le long des voies que nous suivons. On me montre des gâteaux aux pastèques, des tartelettes de nids d’hirondelles au sucre, des graines de melons noirs que les Chinois seuls savent ouvrir, des olives, des mangos, espèce de fruit qui ressemble au melon sans en avoir le parfum, et des morceaux de canne à sucre arrangés si habilement qu’ils attirent les regards brillants de convoitise des Célestes».
Vient ensuite une balade dans Happy valley… «La vallée heureuse est la promenade favorite des Européens […] nous nous trouvons sur une route bordée de prés verdoyants. A droite, s’étend le cimetière européen, qui, au premier abord, semble un vaste parc où les arbres et les fleurs ont été plantés à profusion». Prise de mélancolie, la comtesse s’épanche sur les tombes dans une réflexion sur les malheurs de la colonisation. Pour elle, beaucoup d’Européens courent après des mirages dans des pays certes riches «mais où l’initiative et l’effort personnel sont nécessaires plus que partout ailleurs».
Note  sur une photo 





Un Européen en costume d’explorateur, casque colonial à la main, est assis légèrement en avant d’un groupe d’hommes et femmes africains, nus ou vêtus de quelques morceaux de tissu, devant un fond de cases. L’Européen sourit à l’objectif, alors que l’expression des visages des Africains, dont certains regardent à terre, est plus difficile à interpréter.

Cette photographie de 1902 a été choisie pour affiche d’une exposition récente consacrée à un voyage d’exploration en Abyssinie, la mission du Bourg de Bozas.

 Elle était présentée dans l’exposition accompagnée de la légende suivante : « Le vicomte Robert du Bourg aimablement reçu chez les Karo », sans que soit précisé s’il s’agit-là d’une légende originale, ou – plus probablement – d’une formule des auteurs de l’exposition.

 On s’interroge sur le sens d’une telle légende, rappelant le vocabulaire d’une invitation à un thé dans la haute société parisienne que fréquentait le vicomte.

Le texte de l’exposition précise que la mission a trouvé plutôt un bon accueil chez les Karo (par contraste avec l’hostilité qu’elle a rencontrée chez d’autres groupes), mais les visages fermés de la photographie peuvent difficilement être qualifiés d’« aimables » selon le code expressif qui nous est familier. « Les Karo » sont ici une masse noire anonyme sur le fond desquels se détache l’explorateur qui a donné son nom à la mission.

 Nous n’en saurons pas plus sur les circonstances de la photographie, ni même le lieu exact de la prise de vue.

La mise en scène et la légende de cette photographie, dans une exposition réalisée par deux grands établissements scientifiques – les archives de l’Institut Pasteur et le Musée de l'Homme –
sont révélatrices du statut souvent peu réfléchi qu’a en France l’usage de la photographie
ethnographique 3.

Ref :        Photos du Petit Journal
                Divers livres


mardi 2 octobre 2012



Monsieur de Montclar et le château de Meyrez

( Manuscrit du Mialan)




Au commencement du XIXème siècle, la terre de Meyrez appartenait à Mr et Mme de Montclar, deux vieux époux, sans enfants, et très riches.

Ils n’avaient pas de proches parents ; ils adoptèrent le fils de leurs fermiers, se proposant d’en faire leur héritier.

Celui-ci, parvenu à l’âge de 16 ans se brûla la cervelle

 Cette catastrophe les dégoûta des adoption, ils poursuivirent leur existence dorée mais triste, sans soutien et sans affection.
Ils habitèrent la plus grande partie de l’année dans leur propriété, située en Dauphiné ; ils venaient passer l’automne à Meyrèz.
Montclar aimait à recevoir les hobereaux du voisinage. C’était tous les jours des parties de chasse, on furetait les roches de Crussol ; peuplées de lapins ; on poursuivait le lièvre, assez abondant alors, dans les ravins de Toulaud ; au retour un excellent dîner attendait les chasseurs.

L’amphytrion s’amusait à faire des expériences sur l’estomac de ses convives. Il avait invité un jour un grand nombre de voisins et de voisines ; la grande salle du château était garnie ; le repas fut somptueux : on servit des plats de viandes les plus variées ; filet de bœuf, tête de veau, côtelettes  de moutons, outre le gibier, les nombreux hors d’œuvres et les plus beaux fruits.
Quand on eut bien dîné, les convives vantèrent la splendeur du  repas.

Montclar de sa petite voix futée, dit d’un ton modeste ; c’est un dîner du crû. On se récria ; mesdames, ajouta-t-il, je vous assure que tout ce qui a été servi ; à l’exception du sucre et du café, a été récolté sur le domaine de Meyrez. En effet la veille il avait vendu au boucher un bœuf, un veau, un mouton, sous réserve de laisser prélever par sa cuisinière les morceaux de choix.

Une autrefois, après le café, il demanda comment on  trouvait son rhum : excellent répondit on en cœur, il raconta qu’il s’adressait à une des premières Maisons de Bordeaux, dont la marque était très estimée.
Quand le flacon fut vide, il en fit venir un second : goûtez de celui-ci, messieurs. on s’exclama ; celui-ci était bien supérieur ; c’était du vrai « tafia ».
Un troisième flacon fut apporté, qu’il dit avoir reçu d’un capitaine de navire  Anglais, venant de la Jamaïque. L’enthousiasme était lassé ; peut-être les convives se trouvèrent-ils un peu bernés.
Ils burent le vrai « Tafia » sans faire de compliments.
 C’est dans ces jeux que le vieux Montclar, cherchait à égayer ses derniers jours.

Il mourut en 1825, instituant, sa femme sa légataire universelle. Elle lui survécut 8 ans. Elle aimait le séjour de Meyrez, y venait fort souvent, mais plus de chasses, plus de festins. Les échos du château n’étaient réveillés que par les accès de toux de la vieille «  cacochyme » 
Elle légua tous ses biens à une amie d’enfance, presque aussi âgée qu’elle, Mlle Camille de Saint-Prix, qui habitait à Saint Pèray.

Mlle Camille était une petite vieille, très brune, marchant d’un pas saccadé , comme mue par des ressorts. Elle était toujours vêtue de jaune à cause de son teint ; même le petit sac, contenant son mouchoir de poche et ses lunettes, qu’elle portait selon la mode de 1830, était en soie jaune.
Dés frises noires encadraient sa figure et n’avaient pas l’air d’être rapportées, tant sa peau était olivâtre.
Avec cela, fille d’esprit et assez maligne.

A l’époque du mariage de Mlle de Cachard, la fille du général, ave Monsieur Pradelles, à l’aspect du futur époux à genoux aux pieds de sa belle, débitant une tirade de zaïre, elle murmura ; il me semble voir la brelle et la bête.

Elle ne jouit de l’héritage de Mme de Montclar, que pendant deux ans, si toutefois, la possession est une jouissance, quand on n’a plus de dents. Depuis longtemps, son héritier désigné était l’aîné de ses neveux, Monsieur Ernest de Saint Prix.

Celui-ci en jouit et même beaucoup trop vite. Ernest était un homme très spirituel mais sans cervelle.
Pas beau, il plaisait par sa verve endiablée, il avait un fond inépuisable d’anecdotes sur les anciens et sur les choses du pays.

On lui trouvait un peu trop d’assurance, quelque chose du commis voyageur. Mais comme il ne parlait pas de lui et que tout ce qu’il disait pétillait d’esprit, on passait sur ce défaut.

Il alla peu à Meyrez. Il racontait qu’à sa première visite, il avait trouvé une armoire pleine de perruques de Mme de Montclar, il voulut se débarrasser de cette dépouille encombrante ; il faisait froid ; toute la matinée, les perruques servirent à alimenter son feu.

Meyrez fut bientôt mis en vente. Le prix de ferme était de 6000 frs. Il consentait à le céder pour 100.000 frs. L’avocat Anselme voulut marchander, il alla de 80 à 90.000 frs. Ernest impatienté afficha la vente de son domaine par parcelles. Il retira du tout 125.000 frs.

Les bâtiments furent achetés par deux riches paysans. Un certain Chapelle est propriétaire du château.     


dimanche 30 septembre 2012


Saint Martin de Galezas
1000 ans d’histoire
Sa Fontaine Miraculeuse



Le premier document, infiniment précieux, trouvé dans le cartulaire de l'abbaye St Chaffre du Monastier et souvent reproduit, est un acte de vente, dont voici la traduction :

« Dans le temps qui suit (974), pendant que l'abbé Vuigon gouvernait le monastère, un certain Robert et sa femme Théoburge ont donné dans le territoire appelé St­ Marcel de Milhosco, de la vignerie de Soyons, tout ce qu'ils possédaient ; et dans un autre territoire appelé Artis, qui est sous le château de Crussol, tout ce qu'ils possédaient et avaient ; ils l'ont donné intégralement à Dieu et à St Chaffre, à condition d'envoyer, tous les trois ans, une certaine somme à St Pierre de Rome. Dans le territoire appelé Galesciano (Galezas), ils ont donné la moitié de l'église de St Martin et dans le pays du Velay (?) appelé Montusclat la moitié d'une manse avec un moulin ».

Le document nous apprend que, au milieu du Xème siècle, existait une chapelle dédiée à St Martin, apôtre de la Gaule, au lieu de Galezas.

Il semble que les Bénédictins de la puissante abbaye du Monastier, fondée au VIIème siècle par Caméliar, duc d'Aquitaine et placée sous le patronage de St Theoffred ou St Chaffre, soient à l'origine du pèlerinage de St Martin.

La fontaine miraculeuse :







La légende voulant qu’elle fisse des miracles
La fontine attirait de nombreux pèlerins
La foi de nos anciens balayant les obstacles
On venait de très loin prier à Saint-Martin

Le miracle eut bien lieu, il y a fort longtemps
de sa notoriété tirant quelques ressources
Naquit une chapelle de pur style roman
Sanctifiant ainsi les bienfaits de la source

Sa voûte de plein cintre, a traversé les âges
et son unique nef,  dénuée de décor
Malgré un Saint Mitré venu du Moyen-âge
A gardé la rigueur des monuments d’alors

Les pierres patinées de la vielle bâtisse
Sont les mêmes que celles des fermes du pays,
Si ce n’était la cloche symbole de l’édifice
On pourrait la confondre avec la bergerie

On ne croit plus vraiment aux vertus des fontaines
Fussent-elles bénies par un Saint très connu
On ne croit plus , aux légendes anciennes
Dans le pays blasé que l’on est devenu !




Ref : H Chareyron
Poésie de Mr  G Dernelle

samedi 29 septembre 2012



Audoyer baron de Bozas


Les «  Audeyer » sont des gens de fort bonne noblesse, exclusivement de robe.

Ils sont excellents dans les conseils et non dans les faits d’armes. Ce sont des hommes de justice et de négociations, leur savoir, leurs talents, leur naissance en font les conseillers écoutés de la noblesse.

Claude Expilly vante en ses plaidoyers le logis de messire Jean-Claude Audeyer parmi les plus belles demeures de Grenoble :
« Messire’ Jean Claude Audeyer, président au Parlement dont le savoir et la mémoire sont admirables, haussa, agrandit et orna son logis autant que le lieu pust souffrir »

Ils acquièrent de nombreuses terres, à  Jarris, Bresson et Echirolles, à Mens, à la Buissière en Dauphiné, à Bozas, Rochefort, Trémolet, Burzet, Châteauneuf, Montbel en Vivarais ;

Le troc paraît puissant ; mais il est dépourvu de  racine et tombe peu à peu en roture,  Jacques Audoyer, fils d’Antoine Audeyer et de Magdeleine Arnaud, fille d’un notaire de Burzet. Il fut poursuivi, en 1698, pour usurpation de noblesse, ayant perdu sa fortune et ne pouvant maintenir son rang, il se laissa condamné par défaut.
Ou en « quenouille » tel est le cas de Jean Audoyer, époux de François de Bazemont, président au Parlement de Dauphiné, il n’eut qu’une fille, Anne Audeyer, qui épousa François de Simiane de la Coste

Antoine Adeyer  conseiller et maître d’hôtel du roi Henri II, avait la confiance de Diane de Poitiers. Il obtint, par lettres patentes du 7 octobre 1553, de prendre à ferme, sans déroger à sa noblesse, tous les baux, droits, revenus et émoluments appartenant à Diane. Il ,était déjà fermier du tirage du sel en Dauphiné et réalisa par ces deux opérations des bénéfices considérables.

Dans le même temps, il se rendait propriétaires de nombreuses terres en Velay et en Vivarais ; il acquérait les seigneuries de Bozas de messire Gaspard de Montmorin, de Rochefort, de Dayras, du Fau, du Vernet, de Moulins, etc. Il obtint du roi Charles IX l’établissement d’une foire à St Félicien et s’institua  baron de Bozas.

Il avait pousé en 1558, Claudine de Blou, fille de Jean de Blou, seigneur de Précis et de Claudine de Pellet. Il testa le 2 avril 1572.Après son décès, la terre de Bozas était revendue par sa veuve pour Vingt-neuf mille livres à messire Bernard de Robiac ; ses deux fils ports en bas âge, son immense fortune passa par substitution à un fils de son frère Alexandre

Antoine II, fils d’Alexandre et Michelle Vallier de Quirieux se fixa en Vivarais il épousa Anrtoinette de Châteauneuf, fille unique de messire Gervais de châteauneuf, qui lui donna 17 enfants plus les terres de Montbel ( paroisse de St Paul de Tartas), Châteauneuf ( paroisse de St Julien en en Boutières), Le Cros ( paroisse de La Fare)

Il n’est pas fortune qui puisse nourrir une telle progéniture. Lentement les descendants, durant le XVIIème siècle, peuplent les misérables manoirs de la montagne du Haut-Vivarais et  lentement tombent dans l’oubli ou disparaissent


REF

Michel de Chazotte
Auguste le Sourd
Mazon
Revue du Vivarais
Comte du Besset
D’après le document de  Pierre Saint Olive, transmis par Philippe B

mardi 25 septembre 2012


                                   Hameau de La Pra commune de Saint Basile


Josserand de Lapra vivait en 1536 fut père de :

 - Durand de Lapra, lequel tenait  son domaine de La Pra en fief noble  du seigneur de
Retourtour, il aurait eu au moins 7 enfants, dont

- Michel de Lapra qui continua la descendance
- Claude de Lapra qui épousa le 3 avril 1541,Gaspard de l’Hermuzieres  fils de Bernardin de
l’Hermuzieres
- Gabrielle de Lapra qui fut mariée à Claude Escoffier ,gouverneur

-Guillaume de La Pra, huguenots de Désaignes, commandait en 1562 une garnison d’évangéliste, à cette même époque  Antoine de la Tour, baron de Saint Vidal et de   Goudet, comte de Beaufort, capitaine de 50 lances, commandait à Saint Agrève une garnison de papiste. Par trois fois il tenta de prendre Désaignes sans y parenir. Le chef La Pra trahit et livra la ville vide de sa garnison et de ses habitants . Saint Vidal y resta du jeudi au samedi et partit après avoir tout pillé.

- Au rôle de l’arrière ban de 1596 est Michel de Lapra,

- Gaspard de Lapra, seigneur dudit lieu de Lapra, coseigneur de la baronnie de Retourtour, qui en
1665, habitait en sa maison forte de Lapra, mandement de Chalencon. Il avait épousé Dlle Jeanne de
Barjac ( liass 4-onil transat)

-ooOoo-

Gonod de La Pra

Les Conod de la Pra, assignés aux Recherches furent condamnés.

Cette famille étrangère au pays, dut venir en Viva­rais avec les troupes engagées dans les guerres religieuses.
Pierre Gonod, capitaine d’une compagnie de gens de pied, se fixa à la Pra, du fait de son premier mariage avec Marie de Montjeu de la Pra, héritière de sa maison, fille de Jacques de la Pra et d’Espérance de Burin de Payol.

Il se remaria le 11 janvier 1679 avec Françoise de Montagnac, veuve de Gaspard de l’Hermuzière, sieur de Mar­connet, paroisse de Rochepaule, qui avait10.000 livresde dot, près d’un million 1/2 d’aujourd’hui ! Il n’eut pas d’enfant de celle‑ci, tandis qu’il en avait eu 8 de Marie de la Pra, entre autres, Gaspard, mort assassiné au début d’octobre 1681, qui avait épousé Marie‑Madeleine de Chazaux, soeur de Claude, et François, mort
au service du roi en 1692, après s’être marié le 11 janvier 1679 à Hélène de l’Hermuzière.

De très brillante, la situation devint fort mauvaise. Ils vendirent peu à peu leurs domaines dont le Rochain, fief qui leur venait des Burin et les filles épousèrent non des bourgeois mais des paysans.

Ils cessent d’être représentés à Désaignes au milieu du XVIIIéme siècle


Famille Gaillard

Cette famille d’ origine bourgeoise de Désaignes, aurait été anoblie en la personne de Barthelemy Gaillard en 1783, seigneur de la Tourette, conseiller du roi en la Sénéchaussée d’Annonay épousa Jeanne Marie Madeleine du Bénéfice de Cheylus et releva son nom, posséda de nombreux bien , entre autres : Bel-Air, Mounens, Chantal, Chantepoule, Rochain, etc …..

Le premier connu est notaire à La Pra, père de Pierre Gaillard, notaire à Désaignes, marié à Jeanne Cholat, d’où deux enfants, dont :

- Barthelemy Gaillard x Jeanne Isabeau Fourés,
d’où :
- Jacques Gaillard la Chau, lieutenant juge de Désaignes en 1664 x Catherine Beyguet, de Gilhoc

d’où :
- Jeanne Marie Gaillard mariée en 12/03/1696, à Isaac d’Arbalestrier de la Gardette,, ils se fixent à La Pra, domaine acquit par son beau-père en 1726 des Gonod.
-Isaac d’Arbalestrier résidait à Désaignes. Par ce mariage, La Pra tomba dans les  La Gardette
Isaac d’arbalestrier de la Gardette,  était fils de Gaspard d’Arbalestrier, sgr de la Gardette et de Dame Charlotte d’Armand, de Luz la Croix Haute. Il hérite de 01/06/1713 de Jean  Michalon, prêtre de Désaignes.
« sa belle-famille avait été persécutée pour religion, notamment deux des oncles de sa femme. Mais son beau-père semble y avoir échappé ( peut être était-il moins fervent huguenot que ses frères). Isaac, pourtant élevé dans la foi réformée ( son prénom en témoigne) s’est converti avant son mariage, probablement vers 1685 et vers 1700 s’est retrouvé capitaine de la milice catholique »
Achète le domaine de Mounens près Lapra


Lors des guerres de religion, le 30 avril 1752, à l’occasion d’une assemblée protestantes à Magnon, près St Basile, un détachement de dragons, fit prisonnier 3 hommes et trois femmes, deux ou  trois cent religionnaires attaquèrent  les dragons à La Pra  et libérèrent les prisonniers

Construit entre 1855 et 1858 le temple de Lapras eut comme premier pasteur, Pierre Raymond Ladrey, né en 1771 à la Grange de Bosc, commune de Saint Prix, fit ses études à Lausanne, consacré le 11 août 1793, il mourut en 1832.Léon Chave, originaire du Mazet Saint Moy assura le ministére de 1858 au 28 juillet 1891.et fut le dernier pasteur résident à Lapras

Ref :    Du Dolier
Charles du Besset
Armorial du Vivarais
Samul Mours

dimanche 23 septembre 2012

SAINT ALBAN EN MONTAGNE
SA GROTTE
La Famille d’Albon de la Roussière


La lettre du Curé de Saint Alban en Montagne à Dom Bourette, constate qu'il existe à
poximité du village, dans un endroit de l'accès le plus difficile, une caverne taillée dans le roc
pouvant contenir environ 300 personnes. " on croit ,dit-il que les habitant de St Alban
et des paroisses voisines ont fait cet ouvrage, dans le temps des "guerre civiles" pour y mettre
en sûreté leurs effets les plus précieux. Il est probable que par guerres civiles, le curé à
voulu dire les guerres du 14° et 15° siècles, qui ont sévi dans cette région bien plus que les
guerres religieuses du siècle suivant; dans tous les cas, vu l'ignorance où l'on était, au siècle
dernier, de l'origine d'un pareil reguge, il semble plus raisonnable de la reculer au temps des
compagnies. ( au lieu dit : Fouont-Guberteyrado)

Dans une lettre du Marquis de Jovyac à Dom Bourotte, curé de st Alban en Montagne
en date du 11 juin 1764 : " Que de criminels échappaient à ces cours de justice !

le manque de routes, de prévôté et surtout la crainte de représailles laissaient courir bien du
gibier de potence. Mr De Jovyac, assurait que Mr Dulac, grand prévôt de Vivarais, lui avait dit
qu'il y avait en ce pays plus de 600 hommes qui méritaient la mort, qu'il n'y avait que huit cas
qu'il pouvait juger, et qu'au moyen de ce il arrivait je ne sais combien d'assassins sont il ne
pouvait connaitre et qui restaient impunis"



Noble Antoine de la Roussière, fils de Pierre, premier rameau de Philippe de Lévis.
Antoine de la Roussière, écuyer du roi, testa le 22 mai 1558 et élit sépulture au cimetière de
St Andéol de Bourlec où il habite ou dans le cimetière de Mayres, s'il vient à décéder à Mayres
Il convoque vingt prêtres à ses funérailles et lègue à sa femme Jeanne Laugier, une pièce de sa
maison de Mayres.

Vient ensuite NOBLE MICHEL qui habitait Mayres le 18 avril 1587 date de son testament.
Il demande à reposer au tombeau de ses prédécesseurs et nomme demoiselle Louise Guaiffier,
sa femme et Firmin de la Rossière, son oncle, prieur de St Alban en Montagne. Au cas 
 ou sa femme ne pourrait habiter avec son fils Marc, son héritier, il lui lègue les revenus de son
domaine de Fraisse, au bénéfice, paroisse de St Andéol de Bourlenc. Michel mourut un an ou
deux après son testament

De sa descendance, naquit Louis fils de Jean Baptiste D'Albon, mariée à Judith de Tholosse,
fille de Jacques, notaire à Vals, qui lui apporta en dot le château de Beauregard.
Louis, fut plus tard prieur de St Alban en Montagne, mais mourut jeune.





A chaque génération connue, la famille d'ALBON ( Mayres et non en Dauphiné) donne un prêtre
à l'église, qui devient : prieur de Saint Alban en Montagne

Le premier en date est JEAN d'ALBON de la ROSSIERE, frère de Marc; Tonsuré le 7 janvier
1606. Dispensé d'irrégularité,( ob defectum oculi sinistri),occupe dès 1596 le prieuré de Saint-Alban
en MONTAGNE, à la suite d'une cession à lui faite par jean Gibourle, prêtre de Mayres
le 24 mars 1637 ( sans doute pour subvenir aux besoins de ses neveux et nièces, orphelins de
père) il arrente à la Maréchale d'ORNANO la seigneurie de Mayres.

le 20 octobre 1687, il sous-arrente à la métairie de Champlonge, moyennant la somme de 200
livres argent, 40 livres beurre et 40 livres ftromage. Comme procureur de son frère Marc et
Marguerite de Tholoze sa belle-soeur, il signe des quittances à Mayres le 12 juin 1638 et le
13 août 1644 au château d'Aubenas



Alban de la Rossière, prieur commendataire du prieuré simple de St ALBAN en MONTAGNE,
dépendant du prieuré conventuel de LANGOGNE, ordre de SAINT BENOIT, donne procuration
pour résigner ledit bénéfice en faveur de son neveu, Louis de le Rossière, clerc tonsuré, fils
de Jean Baptiste.

Alban de la Rossière, mourut pauvre, même très pauvre



Le 20 Avril 1690, il teste en sa qualité de " Jadis prieur de SAINT-ALBAN". Il demande à être
enterré dans la chapelle de st Jean Baptiste de l'Eglise de Mayres, tombeau de ses
prédécesseurs. Aux pauvres de Mayres, il lègue 20 livres distribuables en pain, 30 livres aux
prédécesseurs. Aux pauvres de Mayres, il lègue 20 livres distribuables en pain, 30 livres aux
pénitents du St Sacrement et 3 livres à l'église de SAINT ALBAN EN MONTAGNE
Il institue comme héritier, ses neveux Louis, prieur de St Alban et François seigneur de
Beauregard


Noble Louis de la Rossière, prieur commandataire de St Alban En Montagne, paye 16S à Suzanne Trait du Travers, paroisse de Mayres qu’il lui devait, devant M° Rousset, notaire le 17 septembre de l’an 1680
Il remet  certains revenus à son frère J.F de la Rossière ( testament 1085/15


Il a été reconnu à la mission de St Alban qui eut lieu au mois de mai 1830 que le clocher de
l'église de St Alban fut fondé en 814 et reconstruit en 1224.

La date se voit à la pierre qui est vis à vis de  la cloche qui fut fondue en 1660. Ce qui
prouve que l'église de St Alban fut fondée depuis 1016 ans  et reconstruite en 1224


1307,4 juin. TRESPIS



Contestation entre Raimond (III), abbé de MAZAN,et Mre FOULQUE FULCI,recteur de
SAINT-ALBAN en Montagne.

Les dîmes et prémices des blés croissant dans le terroir de la Pierre de MONTALAFIA, ainsi
que celles des agneaux nés ou à naître appartenaient suivant le recteur à son église .


L'Abbé soutenait que ce terroir ne faisait pas partie de la paroisse de SAINT-ALBAN, que
d'ailleurs il devait êtres exempt de la prestation des dîmes en vertu du privilège pontifical
La médiation de Jaucelm DE CHANALEILLES , cellerier du monastère et de M° Pierre de
GLORIA  recteur de l'église du CELLIER DE LUC, amène le règlement suivant :

Les dîmes et prémices des blés et autres récoltes seront perçues par l'abbé  et le monastère
Le mas sera à perpétuité de la paroisse et de la juridiction paroissiale de ladite église.
Les dîmes et mes agneaux et des cochons de lait appartiendront au recteur, qui lèvera
ces dîmes comme recteur de l'église de COUCOURON, savoir :

Un pain de Noël par feu, une hanche de porc ou une tête et une cuisse de porc par an et tout
ce que l'église de COUCOURON a coutume de recevoir des hommes du monastère à TRESPIS
en raison de leurs fiançailles ou pour tout autre motif.



L'abbé devra faire ratifier l'accord par les habitants et le recteur, par l'Evêque de VIVIERS
ainsi que par le prieur du prieuré de LANGOGNE,

signé : Guillaume Torenche, notaire.



Ref ;

Mazon
Revue du Vivarais
De Gidord
Benoit d’Entrevaux
Abbé Chabannel
Abbé Terme
AD
Divers